Forge de Penacova

En 1880, elle a été acquise par une société de forgerons qui y travaillaient déjà. Le dernier ouvrier de la forge était Benito Valcárcel, l'arrière-arrière-grand-père de la génération actuelle. Après l'acquisition des ruines de la forge, et profitant de la solidité de sa structure, une autre entreprise a été créée : la fragua (forge). Les forgerons de la région venaient à Penacova pour travailler le fer et fabriquer les outils qui étaient utilisés à l'époque : outils agricoles, clous et autres ustensiles domestiques.

La fragua a fonctionné jusqu'au milieu du XXe siècle, lorsqu'une nouvelle avancée technologique est arrivée dans la région : l'électricité. Les forgerons ont donc installés leurs propres marteaux et soufflets électriques chez eux, le martinet de forge étant aujourd'hui dépassée. Santiago Valcárcel a ensuite construit un moulin « maquieiro », qui se distingue du reste en faisant payer une « maquía », une taxe qui devait être payée pour chaque utilisation. Pour le mettre en service, il a utilisé les pierres qui formait autrefois les murs de la forge, et a construit le barrage du moulin. L'eau était alors retenue et détournée par le canal vers le réservoir. Cette force hydraulique était utilisée pour faire bouger les machines. Ce fut l'une des entreprises les plus rentables de l'époque.

En amont, à 500 mètres, en traversant une propriété privée, et donc après avoir demandé la permission, vous pouvez atteindre le barrage artificiel qui détourne la régate. Le mur de pierre, placé verticalement, dirige les eaux de ce ruisseau vers le réservoir par un canal creusé dans la roche.

Aujourd'hui, la famille Valcárcel en est toujours propriétaire. C'est à eux que nous devons ce bon état de conservation. La maison du forgeron fonctionne comme une maison de labourage.